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Mamadou Sakho vit des moments difficiles. Symbole du PSG jusqu’à l’arrivée de Carlo Ancelotti, le défenseur parisien voit son statut de titulaire fortement menacé.  Contre Nancy puis contre l’OM (tout un symbole), Sakho a regardé ses coéquipiers jouer depuis le banc des remplaçants. Son avenir est-il menacé?

 

Mamadou Sakho. Photo © PSG.fr / Christian Gravelle

Mamadou Sakho. Photo © PSG.fr / Christian Gravelle

 

Jusque-là titulaire et capitaine indiscutable d’un PSG en pleine transformation, Mamadou Sakho est en proie au doute depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti en décembre dernier. Depuis deux matches, le Parisien a du laisser sa place à Milan Bisevac associé à Alex dans l’axe de la défense parisienne. Surtout, il a manqué le match qui lui tenait le plus à coeur : le Clasico. Titulaire incontesté à Paris depuis trois et demi, il semble que les performances de Sakho ne suffisent pas à convaincre Ancelotti.

A seulement 22 ans, Sakho a impressionné par sa solidité défensive et sa maturité, qui lui ont valu naturellement le brassard de capitaine sous l’ère Kombouaré. Mais le jeune joueur est méconnaissable depuis l’arrivée du technicien italien. A-t-il du mal à supporter la concurrence, lui qui n’avait jusqu’à présent jamais été contesté?

Kombouaré avait su mettre Sakho en confiance. L’ancien entraîneur parisien voyait en lui le guerrier dont avait besoin le PSG et avait su trouver les mots pour faire de lui un pilier de son équipe. Si Ancelotti avait affirmé à son arrivée ne pas vouloir toucher au capitaine, la donne a changé depuis. Se sentant observé et jugé, le Sakho que l’on connaissait s’est quelque peu effrondé dans le même temps où Milan Bisevac a confirmé sa très bonne saison.

Voir Mamadou Sakho sur le banc a surpris autant les supporters parisiens que les observateurs. La question qui se pose aujourd’hui est : pourrait-il quitter le PSG à la fin de la saison? Si le président Nasser al-Khelaifi, Ancelotti et Leonardo s’élèvent d’une voix commune pour dire que Sakho est l’avenir du club parisien, des doutes subsitent. Si la situation perdure, le numéro 3 parisien pourrait avoir des envies d’ailleurs pour ne pas pas voir son ascension fulgurante stoppée.

Retrouvez l’émission consacrée à PSGOM, mercredi sur France Bleu, Tribune PSG avec Bruno Salomon.

http://soundcloud.com/b-salomon/tribune-psg-62-parole-de

Benoît Trémoulinas a été placé en garde à vue pour conduite en état d’ivresse mardi soir. Le joueur de Bordeaux aurait refusé d’obtempérer et était donc absent de l’entraînement de ce mercredi matin. Le président des Girondins, Jean -Louis Triaud, a confirmé l’information sur I-Télé : « Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas très professionnel. Ce n’est pas très malin non plus, car lorsqu’on est en faute, il faut se rendre à l’évidence et accepter l’erreur qui a été commise, ce qui ne semble pas avoir été tout de suite le cas le concernant. Mais il faut aussi rappeler que c’est un jeune, que les jeunes vivent et qu’ils peuvent faire des bêtises. »

Jean-Louis Triaud a précisé que le joueur serait sanctionné de manière financière et peut-être sportive : « Je ne sais pas quel sera son sort vis-à-vis de la justice, mais en ce qui concerne le club, il sera sanctionné, c’est évident« .

 

Dans un article paru ce mardi dans Le Parisien, le PSG est toujours favori pour le titre de Champion de France. Alors que Montpellier a joué sans complexe au Parc des Princes dimanche soir et est reparti avec un point (2-2), selon les observateurs, les Parisiens sont les mieux armés pour aller au bout. Entre Montpellier et le PSG, c’est l’opposition de deux styles : la jeunesse et le collectif héraultais contre d’excellentes individualités et des joueurs d’expérience. Pour beaucoup de ces observateurs, le retour de Javier Pastore, blessé depuis deux mois, et l’expérience des cadres feront la différence dans le sprint final. Et si Paris est premier de Ligue 1 en jouant moyennement, cela laisse supposer une très grande marge de progression.

Claude Puel (ex-entraîneur de Lyon) : « Paris reste favori. Il était intéressant de voir Montpellier à ce niveau, avec des jeunes pleins d’envie et un collectif bien en place. Ça promet une fin de championnat sympa. Maintenant, Montpellier était dans la meilleure des configurations et avait tout à gagner, alors que Paris avait énormément de pression. Il faudra voir si les Montpelliérains auront la stature et la solidité pour continuer leur chemin. Paris a quand même un effectif plus mature, avec des joueurs qui ont connu le très haut niveau. »

René Marsiglia (entraîneur de Nice) : « Au Parc, on a vu le meilleur Montpellier possible, alors qu’on n’a pas vraiment vu le meilleur de Paris. Je m’attends à ce que Montpellier n’ait pas forcément la même réussite et la même verve par la suite. Paris va aller au bout. Il va se servir de ce match pour progresser dans le jeu. Les Parisiens sont déjà efficaces sur le plan individuel. Le groupe a besoin de repères, mais j’ai vu un potentiel offensif au PSG lors de ses derniers matchs. »

Guy Roux (ex-entraîneur d’Auxerre) : « Malgré ses limites en spectacle, je pense que Paris sera champion. Moi, je ne me suis pas laissé prendre à la chanson du palmarès d’Ancelotti. Il s’en est construit un en organisant formidablement son jeu défensif, mais il n’a jamais monté des équipes comme Barcelone ou Real Madrid. Pour être champion, il faut être exceptionnel en quelque chose et pas très mauvais dans le reste. Paris, c’est dans l’aspect défensif qu’il est exceptionnel. »

Christophe Dugarry (consultant Canal +) : « Le seul changement après PSGMontpellier, c’est la quasi-certitude que les hommes de René Girard finiront sur le podium. Ils prétendent toujours au titre, mais je crois encore que Paris l’emportera. Mon argument est simple : le PSG a le meilleur effectif et, pour l’instant, cela ne joue pas très bien. Cela ne l’empêche pas d’être leader. Et Carlo Ancelotti va forcément finir par trouver la bonne formule, et le collectif va enfin fonctionner. Surtout avec le retour de Pastore. Et, là, les Parisiens seront inarrêtables. »

Elie Baup (consultant Canal +) : « Paris reste le favori. Aujourd’hui, le titre ne peut échapper à l’une de ces deux équipes. Montpellier m’a impressionné. Cette équipe était attendue et elle a prouvé qu’elle avait le niveau pour rivaliser. Mais, pour un titre, il faut parfois de l’expérience et du métier. Et ces ingrédients sont quand même plus parisiens que montpelliérains. N’oublions pas que le PSG a su revenir au score. Et, dans les confrontations directes, Paris a quand même pris quatre points sur six à Montpellier. »

Rolland Courbis (Consultant RMC) : « Je ne change pas d’avis et je continue de penser que Paris sera champion. C’est l’entrée en jeu de Pastore qui me fait dire cela. Paris est totalement différent avec lui. Même si ses dix minutes sur la pelouse n’ont pas été excellentes, il a tout de suite apporté de la fluidité dans le jeu. S’il ne rechute pas, Paris sera sacré. Il faudrait une double indisponibilité, la sienne plus celle de Mathieu Bodmer, pour que le PSG ne finisse pas premier. En plus, son calendrier est aussi allégé que celui de Montpellier. »

Pierre-Emeryck Aubamayang n’a pas raté son retour en Ligue 1. Alors que le Gabonais a du faire face à un vrai choc thermique avec une différence de 40°, c’est lui qui a offert la victoire à Saint-Etienne grâce à un magnifique but.

La dernière image qu’il reste d’Aubameyang à la CAN, ce sont ses larmes. Très affecté par l’élimination du Gabon en quart de finale et par son tir au but manqué, on pensait que le retour à Saint-Etienne serait très difficile. Mais c’était sans compter sur son mental exceptionnel. Si la déception a été immense, Aubameyang a décidé de prendre le taureau par les cornes en se plongeant dans le travail.

Le Gabonais a confirmé dimanche contre le TFC (0-1) son nouveau statut. Il a marqué son 7ème but de la saison et a permis à Saint-Etienne de repartir de Toulouse avec les trois points. Comme si c’était un pied de nez au destin, le but d’Aubameyang, une frappe de 25 mètres qui a lobé Ali Ahamada alors qu’il était seul devant trois défenseurs, est splendide.

Porté par un Aubameyang prolifique à l’extérieur (il a inscrit 54% de ses buts hors de se bases), Saint-Etienne peut continuer à regarder vers le haut. 7èmes du championnat, les Verts ne sont plus qu’à deux points du podium, avec un match en moins.

 

 

L’ASSE, club mythique en France fondé en 1919 par le groupe Casino, n’a plus remporté de titre depuis 2004 et leur titre de Champion de Ligue 2 ! Le meilleur classement des Verts depuis leur remontée en 2004 n’est autre que la 5éme place acquise en 2008 avec Laurent Roussey. Leur dernier titre de Champion de Ligue 1 (D1 à l’époque) remonte à 1981 avec le recrutement d’un célèbre Michel Platini.

Saint-Etienne semble avoir une politique très étrange en matière de formation et de recrutements. Tout d’abord, les joueurs formés au club ou révélés sous le maillot des Verts sont assez facilement vendus. Prenons l’exemple de Bafétimbi Gomis qui aura été titulaire durant trois saisons puis vendu à l’ennemi de toujours, l’Olympique Lyonnais ; Mouhamadou Dabo titulaire pendant 3 ans puis vendu au FC Séville ; Emmanuel Rivière qui réalise deux saisons pleines puis s’en va pour Toulouse ; Blaise Matuidi, arrivé de Troyes, il passe 4 saisons à l’ASSE sans remporter le moindre titre, et vendu au PSG ; Dimitri Payet , 4 saisons sous le maillot des Verts, il se révèle la saison dernière avec ses 13 buts en 33 matchs et part à Lille.

D’autre part, le recrutement de Saint-Etienne n’est pas une franche réussite depuis 2009. La saison 2009/10 voit  l’arrivée de Gonzalo Bergessio appelé par Diego Maradona en sélection argentine. Bergessio ne se révélera jamais sous le maillot stéphanois mais pourtant il laisse apparaitre son talent de buteur en Italie avec ses 5 buts en 13 match avec Catane, puis cette saison avec ses 4 buts en 12 titularisations. Gelson Fernandes arrive en même temps que Bergessio, en 2009. Une saison chez les Verts  puis il est prêté trois fois consécutivement. Boubacar Sanogo, recruté en 2009 : il reste jusqu’à la mi-saison puis est prêté au Werder Brême, club où il avait déjà joué par le passé. Il est actuellement toujours à Saint-Etienne mais ne joue plus. Enfin l’exemple de Guirane N’daw recruté en 2009 au FC Nantes qui réalisera 1 saison pleine puis plus rien.

Le recrutement de Saint-Etienne est inquiétant et a quelque peu plombé les finances du club. Il s’est tourné vers un recrutement low cost mais bien plus efficace.  En 2010, on voit donc l’arrivée de Battles, Marchal, Ebondo et Bocanegra. Cette saison, les Verts sont actuellement 8ème à 5 points du 4éme et à 6 points du 3éme.

Saint-Etienne a toujours une chance de se qualifier pour une coupe d’Europe, comme le souhaite Dominique Rocheteau dans l’interview parue dans L’équipe : « L’objectif est que l’ASSE reste un grand club, apprécié des Français. On a l’ambition de devenir un club européen à moyen terme. Pas forcément la Ligue des champions mais être sur la scène européenne chaque année.». Alors peut être sera-t-il temps pour les dirigeants stéphanois de sortir le chéquier pour réaliser un recrutement audacieux et ainsi pérenniser le club en haut du classement de la Ligue 1, tout en gardant sur le long terme les jeunes pousses formés au club tel que l’excellent Kurt Zouma, Loris Néry, Faouzi Ghoulam et bien d’autres encore !

Benoît Zaragoza

Dans un long entretien accordé à l’AFP, l’entraîneur du PSG, Carlo Ancelotti, s’est confié sur ses débuts parisiens et sur le mercato.

Bilan du mercato:

« Le mercato a été très bon. Le club a fait un grand travail, a acheté des joueurs très importants pour maintenant et le futur. Je suis très content. Nous avons cherché un « top » attaquant pour le futur, car il nous faudra un buteur très fort. Pato, Milan AC  n’a pas voulu le vendre et on n’a pas trouvé d’accord avec Tevez. Mais on a envoyé un signal fort: on ne va pas investir n’importe comment. Pour cette saison, Gameiro et Hoarau c’est assez. Je ne connaissais pas Gameiro avant, mais il a très bien joué. Et Hoarau a beaucoup marqué avant d’avoir un problème qui l’a écarté pendant six mois. »

L’equipe du PSG:

« J’ai eu beaucoup de bonnes surprises, avec Bisevac ou Jallet qui peut jouer en défense ou au milieu. Je suis très satisfait du travail fait. L’ambiance est jeune, dynamique et on est dans un club ambitieux. Tout va bien… mais ça dépendra aussi des résultats. Et par rapport à tout ce qui a été dit, je ne doute de Mamadou Sakho.  Il est jeune, il a beaucoup de qualités et il a joué tous les matches. Pour lui, le plus important, c’est de s’améliorer. Il est très motivé par le brassard. Ca lui donne des responsabilités ».

La Ligue 1:

Le championnat rejoint celui d’Italie dans le sens où les équipes sont tactiques, ont d’abord une grande organisation défensive, jouent en contre-attaque. Marseille, Lille ou Lyon, les équipes les plus importantes contre lesquelles on n’a pas encore joué, ont peut-être un système de jeu différent. A la différence de l’Angleterre, on ne peut pas gagner 4-0 ici.

Nos concurrents? Marseille a beaucoup d’expérience et Lyon de jeunes joueurs enthousiastes. Et l’équipe de Lille, où il y a Joe Cole, je la connais car elle a joué contre l’Inter en C1. Aujourd’hui, le plus dangereux, c’est Montpellier, mais je pense que Marseille va revenir dans la bataille. »

Le mercato de l’été:

« Le mercato vient à peine de finir ! Comme les autres équipes, on doit se concentrer sur le championnat, la coupe. Je ne pense pas qu’on aura besoin de beaucoup de joueurs. Offensivement, il faut trouver un grand buteur mais on a déjà de très bons milieux et défenseurs. Par exemple, Ibrahimovic est un « top » attaquant. C’est le type de joueur que l’on cherche.

Avec Kaka, depuis qu’il est parti de Milan, on s’est souvent téléphoné. Si le Real veut le lâcher, Paris peut penser à l’acheter. Pour Kaka, il y a toujours de la place. Mais ses caractéristiques sont différentes de celles d’un buteur et c’est ça notre priorité. Leandro Damiao est jeune mais bien sûr qu’on va le regarder pendant les mois à venir. »

A seulement 27 ans, Emerse Faé est contraint d’arrêter sa carrière. Victime de  phlébites à répétition, le joueur ivorien a du se rendre à l’évidence. Le milieu niçois était absent des terrains depuis le 1er octobre 2011 et le match contre Caen. Eric Roy avait fait le point sur son joueur : « Après cette rencontre, il a eu un étirement derrière une cuisse qui a été traité, et on pensait qu’il serait absent pendant quatre ou cinq jours. Mais deux jours après, il a ressenti une gêne à un mollet, et il a passé des examens à Paris qui montrent qu’il a contracté une nouvelle phlébite. C’est un coup dur pour lui, une énorme désillusion, mais c’est un garçon de caractère et on va l’aider « .

Malgré toute l’aide et le soutien qu’il a reçu, Emerse Faé a toujours eu des doutes. En octobre dernier, il déclarait : « Trois fois de suite, tu te poses des questions, soupirait le joueur en octobre. J’ai d’abord suivi un traitement avec des piqûres, un comprimé au quotidien et puis des contrôles sanguins réguliers. Comme la douleur s’estompe vite, ça devient ensuite très frustrant, car tu n’as pas l’impression d’être inapte, mais tu ne peux pas jouer. J’ai suivi la préparation physique avec le groupe en juillet, et puis quand la compétition a repris, j’ai dû continuer de mon côté, et là c’était ardu ».

En contrat avec l’OGC Nice jusqu’en juin 2012, le milieu international ivorien est obligé de raccrocher les crampons.

 

Le PSG est un club à part en France, et qui, après un passage à vide revient jouer les premiers rôles. Ca a commencé lors de la saison 2010-2011 (4éme) et ça continue cette saison avec pour le moment la 1 ère place de la Ligue 1.

Cela fait quelques année que l’on entend du coté du Camp des Loges que le centre de formation  peut et doit servir le PSG. N’oublions pas que le club parisien a fourni beaucoup de joueurs à Ligue 1 et à d’autres championnats (Mavinga, Djadjedje, Mabiala, Haddad, Dramé, Kantari, Bamba, Cana…). Guy Lacombe, et Paul Le Guen, tout particulièrement, ont voulu s’appuyer sur le centre de formation en intégrant des jeunes joueurs Champions de France des moins de 18 ans. Les joueurs les plus connus concernés par ce titre étaient Youssouf Mulumbu, Clément Chantôme, Granddi Ngoyi, Younousse Sankharé, Trippy Makonda, David Ngog, et le plus connu Mamadou Sakho.

Aujourd’hui, seul Mamadou Sakho, capitaine, et Clément Chantôme sont encore au PSG. Quand aux autres concernés, ils n’ont pas réussi à s’imposer au sein de leur club de formation. Sankharé brille sous le maillot dijonnais, comme il l’avait fait auparavant sous le maillot de l’Equipe de France Espoirs aux cotés de Capoue et Sissoko, les deux Toulousains. David Ngog, après un passage à Liverpool, se trouve à Bolton et a été titularisé à 11 reprises avec 2 petits buts marqués. Mais il a tout de même réalisé une belle performance le weekend dernier face à Liverpool en étant seul en pointe. Youssouf Mulumbu s’est lui imposé à West Bromwich Albion, où il est en train de réaliser sa deuxième saison pleine. Ses performances régulières ont attiré le regard de plusieurs clubs anglais. Clément Chantôme, qui a réalisé une excellente saison l’année dernière, n’est toujours pas un titulaire indiscutable dans le 11 parisien.

Quant à l’équipe du PSG championne de France 2010 en U19, beaucoup de joueurs ont été libérés tel que Makhedjouf, Touré, També, ou bien prêtés comme Loïc Landre. Seul Bahebeck, Kebano et Areola restent au sein du groupe professionnel. Areola est encore jeune et continue de progresser en équipe réserve comme le voulait Carlo Ancelotti, qui a décelé un énorme potentiel. Bahebeck a déjà participé à 15 matches cette saison et engrange donc l’expérience ainsi qu’un mental de buteur nécessaire pour évoluer au sein de l’élite. Kebano lui apparait très peu sous le maillot parisien.

Les envies de stars des Quatariens ainsi que les grandes ambitions du club ne vont pas forcément dans le sens de la formation et de l’intégration des jeunes. Alors que de nouvelles pépites arrivent comme Yaisien, Ongenda, Mbaka,  Lacazette, Ikoko, on peut se demander si leur avenir se trouve au PSG ou ailleurs. Paris pourrait peut-être s’inspirer du Barça, club qui domine la planète football depuis plusieurs années et qui possède dans son équipe 13 joueurs formés au club.

Benoît Zaragoza